Dans la métaphore cosmique, la détermination est représentée par les différentes couleurs de l’orbite des étoiles.
A l’aide de la représentation flexible, des différences linguistiques peuvent également être facilement prises en compte, par exemple la position de l’adjectif (cf. antéposé en anglais vs. postposé en français) :
En plus de la détermination hiérarchique simplement dirigée entre les concepts (N) et leurs dimensions conceptuelles (Adj), la détermination entre les deux étoiles principales a lieu des deux côtés :
Outre les différences contrastives et les points communs, il est également possible d’illustrer les particularités des différentes langues, telles que les différences de position dans le domaine des adjectifs.
La détermination conceptuelle
Tout ce qui tourne autour d’un concept (nom) lato sensu a une fonction déterminative. Par exemple, le syntagme adjectif (Ad+) “très intéressant” peut déterminer le concept (nom) “livre”, mais aussi un verbe attributif : “il est très intéressant”. Cependant, nous appelons ici une détermination conceptuelle celle qui ne détermine que le concept lui-même (nom), sous sa forme réduite (pronom), ou sous sa forme plus étendue (syntagme nominal).
Ils peuvent être divisés en trois types :
1. Les actualisateurs
L’article : Il détermine le concept (nom) dans un espace et/ou un temps spécifique(s): l’épidémie, le livre, un chemisier, un instrument, une machine, ... *L’article fonctionne également comme un transformateur (voir La transformation conceptuelle).
Le possessif : Il indique que le nom appartient à un élément dans une situation spécifique : mes livres, notre idée, sa cravate, la sœur de qui (dont la/les sœur(s) fonctionne(nt) également comme pronoms).
Le démonstratif : Il indique la distance ou la proximité du nom : cet exemple, cet après-midi-là, ... Certains démonstratifs se placent toujours avant le concept qu’ils déterminent, d’où leur nom : prédéterminateurs
2. Les quantificateurs
Les chiffres : Ils mesurent précisément le nom : Cardinaux : un, deux, trois, … ordinaux : premier, deuxième, … ; multiplicatifs : double, triple, quadruple, … ; partitifs : moitié, … ; distributifs : les deux, …
Les indéfinis : ils mesurent de manière imprécise le nom : certains/quelques-uns, certains, quelques-uns, …
3. Les propositions interrogatives-exclamatives
Elles interrogent sur le concept ou s’exclament à son sujet : quelle personne, quelle idée !
La détermination situationnelle
Les verbes ou situations exprimés dans la phrase peuvent être déterminés par une série de syntagmes : Elle veut manger (V -> SN) ; Marie est hongroise (SAj) ; Écoute attentive (SAv).
Mais en même temps, la détermination de la situation peut être réalisée par des particules (satellites) qui infèrent le sens.
Les garçons vont en train (fait référence à l’instrument = moyen de transport) / Les garçons vont à Paris (fait référence à la direction)